L’industrie du jeu en ligne grecque souffre

Depuis quelques mois déjà, la Grèce vit l’une de ses crises financières les plus difficiles. Le gouvernement enchaine les privatisations afin de récolter de l’argent et faire baisser la dette du pays. Selon les déclarations du ministre des finances grecque, les privatisations doivent rapporter au moins cinq milliards d’euro d’ici la fin de l’année.

Parmi les projets de loi discutés et qui pourrait rapporter de l’argent au pays, on trouve le projet qui concerne la légalisation des jeux en ligne. La Grèce veut faire entrer l’industrie du jeu en ligne sur son territoire et profiter des sommes qui peuvent être récoltées au moment de la vente des licences. Le seul problème c’est que le projet de loi n’est pas conforme aux règles européennes. En effet, si la Grèce adopter cette loi sans la changer, elle risque d’avoir des soucis avec la commission européenne. Cette dernière avait déjà mis en garde la Grèce par rapport à son projet de loi.

L’autre source de revenu que la Grèce pouvait exploiter, concernait la vente de ses parts dans l’OPAP. Cependant, selon les dires du ministre des finances, la vente complète des parts de la Grèce dans cette organisation est impossible. Seuls quatre tiers vont être cédés d’ici la fin de l’année mais le reste sera gardé par l’état grecque. Ce dernier compte même sur ses parts dans l’OPAP pour générer de l’argent. La Grèce veut effacer sa dette en exploitant l’industrie du jeu en ligne.

En résumé, vous l’aurez compris, l’univers des jeux en ligne est au milieu d’une bataille entre les autorités grecques et l’union européenne. L’industrie du jeu est peut être la solution qui sauvera la Grèce en ces temps difficiles même si le projet de loi discuté est plutôt controversé par la commission européenne.